Shiatsu Kesako ?
Passer le corps pour atteindre l'esprit !
Le Shiatsu (littéralement « pression des doigts ») est une technique manuelle ancestrale d’origine japonaise, basée sur la Médecine Traditionnelle Chinoise.
Il est reconnu en 1955 par le gouvernement japonais comme une médecine à part entière. Il commence à apparaitre en France dans les années 70, timidement dans un premier temps, puis des écoles se développent, chacune formant à un ou plusieurs « type » de Shiatsu.
Il est l'une des 8 approches alternatives reconnues en Europe comme " médecine non conventionnelle digne d'intérêt " par une résolution du Parlement Européen votée le 29 mai 1997.
Les différents types de Shiatsu ?
Un Shiatsu où l’aspect physique est principalement pris en charge. Le travail est ciblé sur les zones et points de la gêne ou de la douleur, par des pressions ou des frottements. Tokujiro Namikoshi en est le fondateur.
Le Shiatsu où en plus de cet aspect physique, la dimension énergétique et la théorie de la Médecine Traditionnelle Chinoise sont pris en compte. On peut citer 2 Shiatsu-ki majeurs dans cette spécialité, Shizuto Masunaga et Wataru Ohashi, s’appuyant chacun sur une cartographie des méridiens différente.
Le Anma ou Amma : C’est semble-t-il le plus ancien, mais aussi celui qui s’est le plus transformé au fil des temps. De nos jours, il se pratique sur chaise de massage. Deux grandes tendances semblent être enseignées :
Un Amma de bien-être sous forme de pressions exercées selon un schéma prédéfini.
Un Amma plus thérapeutique, appelé aussi Shiatsu assis, où les pressions s’effectuent sur les méridiens et les Tsubos, associées à un rythme de respiration.
Objectifs du Shiatsu :
Relâcher, évacuer les tensions emmagasinées, parfois depuis de nombreuses années. Le Shiatsu vise à rétablir l’équilibre énergétique d’un individu, pour permettre à son corps et son esprit de retrouver leur équilibre, et ainsi faire disparaitre les maux associés.
Bien au-delà de supprimer les maux, les douleurs ressenties, notre Shiatsu s’emploie à remonter à la cause ayant provoqué ces conséquences que sont « les maux », et à rétablir la circulation de l’énergie qui avait été mise à mal. Les causes peuvent être identifiées comme étant « internes » ou « externes ».
C’est l’individu dans son ensemble qui doit être pris en compte, et pas uniquement ses douleurs. Le praticien se doit donc de prendre le temps, d’observer, de questionner, d’écouter, de ressentir pour commencer son diagnostic puis de le compéter lors du toucher par l’identification de déséquilibres Yin-Yang, les zones/points Kyo-jitsu et tout autre diagnostic à sa disposition : prise pouls, point Shu, points Mu ….
« Yin et Yang sont la loi de l’univers, le principe basal de la création,
la mère et le père de toute manifestation, la raison de la vie et de la mort… »Nei-King Sou Wenn
Yang | Jitsu | Excès | Dynamique | Haut | Dos | Endroit | Surface | Organe | Sympatique |
Yin | Kyo | Carence | Statique | Bas | Ventre | Envers | Profondeur | Viscère |
Para-sympatique |
Dans cette recherche n’oublions pas que l’Homme est UN élément de la nature. Il porte en lui les 5 « énergies » que l’on retrouve partout autour de nous : l’Eau, le Bois, le Feu, la Terre et le Métal. Et lorsque tout va bien, le cycle alterné perpétuel du Yin et du Yang n’est pas altéré.
La respiration, un acteur majeur :
Le praticien se doit d’avoir une respiration posée et profonde pour accéder à l’ensemble de ses ressentis. Il doit aller chercher sa puissance au niveau de son Hara.
Le receveur doit à l’aide de sa respiration aider le praticien dans la libération de ses tensions, de ses blocages. Il doit être conscient tout au long de la séance et suivre les instructions qui peuvent lui être transmises.
L’après séance :
Le praticien conseillera son client sur les changements intéressants à apporter dans son quotidien : alimentation, sommeil, comportement … Les améliorations ne pourront durer dans le temps, et même être plus intenses, si et uniquement si ces changements sont apportés. C’est là le choix de chacun, le fameux libre-arbitre !
« La souffrance est un aspect inutile de l’expérience humaine, Non seulement est-elle inutile,
mais elle est inintelligente, inconfortable et mauvaise pour la santé. La souffrance n’a rien à voir
avec les évènements, mais plutôt avec la réaction qu’on a à leur égard. Ce qui arrive,
c’est ce qui arrive tout simplement. Ta façon de réagir à ce qui arrive, c’est une autre histoire. »Neale Donald Walsch
« La médecine est un Jinjutsu » : une pratique d’humanité fondée sur la compassion, la bienveillance et l’amour envers autrui.
Comme le dit si bien Ohashi :
« Le corps est la manifestation physique de l’âme. Le corps et l’Ame ne font qu’un. Le corps est à la fois un symptôme et un symbole du psychisme.
Le diagnostic oriental est l’art de voir en dessous du superficiel, ce qui est profond ; de révéler la vérité intérieure. »
N’oublions pas l’essentiel : Bien que le Shiatsu puisse traiter des pathologies diverses, son essence est la prévention.
Maintenir un niveau énergétique optimum pour la personne qui vient consulter en tenant compte de ce qui est cité précédemment et de son rythme de vie.
C’est en fait une technique de santé ; lorsqu’il n’y a pas de déséquilibre majeur, 4 séances par an au moment des intersaisons sont suffisantes.
Demander à votre praticien qui vous communiquera les périodes de références.